<!-- wp:image {"align":"center","id":7759,"sizeSlug":"large"} --> <div class="wp-block-image"><figure class="aligncenter size-large"><img src="https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/12/Swiss-RE.png" alt="" class="wp-image-7759"/></figure></div> <!-- /wp:image --> <!-- wp:paragraph --> <p>Swiss Re a confirmé son plan stratégique et les objectifs lors de son Investor Day. Le groupe a mis l’accent sur les perspectives de croissance dans la réassurance non vie avec notamment une attente de forte augmentation des primes d’assurance sur les catastrophes naturelles aux Etats-Unis et au Japon. Beaucoup de questions sur l’exposition à l'assurance dommages de responsabilité aux Etats-Unis, notamment avec la crise des opioïdes, auquelle le groupe a donné certains éléments de réponses.</p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:image {"id":7754,"width":411,"height":230,"sizeSlug":"large"} --> <figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img src="https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/12/aviva.jpg" alt="" class="wp-image-7754" width="411" height="230"/></figure> <!-- /wp:image --> <!-- wp:paragraph --> <p>Aviva a présenté son nouveau plan stratégique avec une réorganisation des différentes divisions du groupe. Il a été mentionné la volonté de remanier ses activités au UK. Le groupe a également confirmé son objectif de réduction de dette, mais a cependant rabaissé son objectif de génération de cash, et a finalement decidé de garder la majeure partie de ses actifs en Asie, après une revue du portefeuille dans la région.</p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:image {"id":7379} --> <figure class="wp-block-image"><img src="https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/11/LA--1024x586.jpg" alt="" class="wp-image-7379"/></figure> <!-- /wp:image --> <!-- wp:paragraph --> <p>Nous nous sommes rendus à Las Vegas lors de la Global Gaming Expo (G2E). L'abolition de l'interdiction des paris sportifs en ligne aux Etats-Unis en 2018 a ouvert la voie à un marché estimé à plus de 7 milliards de dollars à horizon 5 ans, une opportunité exceptionnelle pour les opérateurs de paris en ligne européens en tant que leaders technologiques du secteur. Nous avons pu rencontrer le top management des différents acteurs de ce nouveau marché afin de discuter de leur stratégie pour pénétrer ce marché. </p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:image {"id":7384} --> <figure class="wp-block-image"><img src="https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/11/Zurich-2.png" alt="" class="wp-image-7384"/></figure> <!-- /wp:image --> <!-- wp:paragraph --> <p>Zurich Insurance a présenté hier son nouveau plan stratégique à horizon 2022. Ce plan s’appuie sur les actions menées dans le dernier plan, sachant que Zurich Insurance va atteindre ou dépasser ses objectifs financiers précédents. Au cours des prochaines années, Zurich Insurance va poursuivre sa transformation et ses investissements technologiques et se focaliser sur les besoins des clients.</p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:image {"id":7337} --> <figure class="wp-block-image"><img src="https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/11/AIR-FRANCE-1024x514.jpg" alt="" class="wp-image-7337"/></figure> <!-- /wp:image --> <!-- wp:paragraph --> <p>Nous avons participé à la journée investisseur du groupe Air France-KLM. </p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph --> <p>L'occasion a été pour nous de rencontrer le nouveau management, notamment le nouveau DG Benjamin Smith, et de mesurer la mise en place du nouveau plan stratégique.</p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:image {"id":7331} --> <figure class="wp-block-image"><img src="https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/11/Eurofins-1.jpg" alt="" class="wp-image-7331"/></figure> <!-- /wp:image --> <!-- wp:paragraph --> <p>Nous avons participé au CMD d’Eurofins qui s’est tenu sur son campus de Hambourg en Allemagne. Ce site de 35,000m² qui regroupe 6 laboratoires et 1,200 employés est dédié aux analyses alimentaires. Au travers de la visite de cette implantation qui a fait l’objet d’une extension récente, le management d’Eurofins a voulu illustrer l’utilisation des investissements récents et expliquer leurs intérêts stratégiques.</p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:image {"id":7325} --> <figure class="wp-block-image"><img src="https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/10/Petrofac-e1572350565340-1024x581.jpg" alt="" class="wp-image-7325"/></figure> <!-- /wp:image --> <!-- wp:paragraph --> <p>Nous avons visité avec la compagnie Petrofac les chantiers de ses grands projets à Oman: le champ gazier Khazzan (BP) et l'usine de GPL de Salalah (Oman Gas Company), ainsi qu'un centre de formation technique à Muscat.</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph --> <p> L'entreprise a mis en avant sa forte intégration dans le tissu économique local, reflétée par ses employées et sous-traitants et par une forte proportion d'équipements fabriqués localement pour les besoins de ses projets.</p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:image {"id":7305,"align":"center"} --> <div class="wp-block-image"><figure class="aligncenter"><img src="https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/10/Novozymes-1024x768.jpg" alt="" class="wp-image-7305"/></figure></div> <!-- /wp:image --> <!-- wp:paragraph --> <p>Nous avons assisté au Capital Markets Day qui s'est tenu au Danemark. Novozymes est le leader mondial de la fabrication d'enzymes avec plus de 50% de part de marché. </p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph --> <p>Les enzymes rentrent dans la composition d'aliments, de boissons et de lessives, mais aussi dans l'élaboration de bio-carburants. </p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:image {"id":7268} --> <figure class="wp-block-image"><img src="https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/10/IMG_1224-e1571843682871-1024x807.jpg" alt="" class="wp-image-7268"/></figure> <!-- /wp:image --> <!-- wp:paragraph --> <p>Nous avons eu l'occasion de visiter un des sites dédiés aux vêtements de travail de la société Elis, leader européen de la location de textile.</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph --> <p>Nous avons pu jauger la culture d'entreprise, ainsi que la maîtrise de l'outil industriel et la gestion des coûts.</p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:image {"id":7144} --> <figure class="wp-block-image"><img src="https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/10/IMG_0798-e1571048125431-768x1024.jpg" alt="" class="wp-image-7144"/></figure> <!-- /wp:image --> <!-- wp:paragraph --> <p>Nous nous sommes rendus chez BBA Aviation après l’annonce de la vente de Ontic à CVC et leurs résultats semestriels.<br>La cession de Ontic permet au groupe de se recentrer sur son cœur de métier.<br>Cela a également été l’occasion de faire le point sur l’allocation du capital, notamment en termes de retour aux actionnaires.</p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:image {"id":7141} --> <figure class="wp-block-image"><img src="https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/10/IMG_4944.jpg" alt="" class="wp-image-7141"/></figure> <!-- /wp:image --> <!-- wp:paragraph --> <p>Le camping-car profite à plein de ses trois valeurs inoxydables : liberté, économie et écologie. Après les baby-boomers - « qui en sont à leur 2e ou 3e camping-car » - les véhicules de loisir voient aujourd’hui arriver une nouvelle clientèle, qui tire le marché vers le haut : « De jeunes couples, qui optent plutôt pour des modèles plus petits, type combi/van". Le marché est en plein essor. </p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:image {"id":7190} --> <figure class="wp-block-image"><img src="https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/10/IMG_1981-1024x768.jpg" alt="" class="wp-image-7190"/></figure> <!-- /wp:image --> <!-- wp:paragraph --> <p>Nous nous sommes rendus au siège de GVC à Londres pour un meeting avec le CEO, Kenneth Alexander. Il a mis en avant la soutenabilité de la forte croissance des revenus digitaux, et l’opportunité américaine depuis la légalisation des paris sportifs en ligne.</p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:image {"id":5897} --> <figure class="wp-block-image"><img src="https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/10/SILMO1.jpg" alt="" class="wp-image-5897"/></figure> <!-- /wp:image --> <!-- wp:paragraph --> <p>Nous avons participé au salon mondial de l’optique-SILMO 2019 à Paris Nord Villepinte. Cela a été l’occasion d’échanger avec les acteurs du secteur sur les tendances du moment et surtout de mieux comprendre les implications de la fusion EssilorLuxottica et le rachat en cours par ce nouvel ensemble de GrandVision.</p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:paragraph --> <p>Nous sommes allés à une journée 5G chez Orange dans leur centre de R&amp;D à Châtillon. Les différents intervenants ont présenté les spécificités techniques de cette nouvelle génération de technologie mobile, ainsi que les différents cas d’usage et les opportunités de revenus associées.</p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:image {"id":5808} --> <figure class="wp-block-image"><img src="https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/09/Bechtle-1024x768.jpg" alt="" class="wp-image-5808"/></figure> <!-- /wp:image --> <!-- wp:paragraph --> <p>Nous avons assisté au Capital Markets Day de Bechtle à Francfort. Bechtle est une entreprise de services informatiques basée en Allemagne, et active dans la revente de logiciels et d'équipements informatiques, ainsi que l’infogérance. Le management a mis l'accent sur ses opérations internationales: au delà de ses marches 'cœur' que sont l'Allemagne, la Suisse et l'Autriche, l'entreprise est présente dans 11 pays Européens.</p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:image {"id":5903,"width":515,"height":341} --> <figure class="wp-block-image is-resized"><img src="https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/10/Catarat.jpg" alt="" class="wp-image-5903" width="515" height="341"/></figure> <!-- /wp:image --> <!-- wp:paragraph --> <p>Nous avons participé au congrès de l’European Society of Cataract and Refractive Surgeons (ESCRS) qui s’est tenu à Paris. Cet événement est l’occasion pour les sociétés du secteur de présenter leurs innovations. La rencontre des opérationnels de Alcon, B+L et Carl Zeiss Meditec, ainsi que des chirurgiens utilisateurs de leurs produits, nous a permis de mieux comprendre la dynamique du marché et le positionnement des différents acteurs.</p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:paragraph --> <p>IFRS 16, norme entrée en vigueur au premier janvier 2019, prévoit la comptabilisation au bilan (actif/passif) du preneur de bail de tous les contrats de location sans distinction entre <strong>location simple </strong>("operating lease") et <strong>location financière</strong> ("capital lease"). Cette présentation (1) reprend les changements que cette nouvelle norme introduit, (2) rappelle la marge de jugement qui est laissée au management sur deux paramètres déterminants de la dette financière locatives (durée de location et taux d’actualisation), &nbsp;(3) explique les impacts pour les investisseurs sur les ratios financiers, et (4) propose une manière de prendre en compte IFRS 16 dans nos valorisations</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:separator --> <hr class="wp-block-separator"/> <!-- /wp:separator --> <!-- wp:more --> <!--more--> <!-- /wp:more --> <!-- wp:paragraph --> <p><a href="https://wp.me/ab6mSV-1uY">https://www.bdlcm.com/bdl-presentation-ifrs16-_pour-site-fr/ </a></p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:paragraph --> <p>Chers co-investisseurs,</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph --> <p>Depuis le 2 novembre 2018, la part B du fonds <strong>BDLCM Funds - Durandal </strong>est ouverte aux investisseurs suivie par la part E en mai 2019. Certains d’entre vous ont déjà adhéré à notre <strong>stratégie systématique, quantamentale et cohérente avec l’analyse fondamentale</strong>. Nous vous remercions pour votre confiance qui nous a permis de passer le cap des <strong>vingt-cinq millions d’euros</strong> sous gestion cet été.</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph --> <p> Dans cette première lettre de la gestion quantitative nous voulons revenir sur l’interaction qui existe entre le cycle macroéconomique long et le comportement du marché actions plus court terme. Les huit premiers mois de l’année 2019 nous permettent de bien illustrer ce décalage et aussi de montrer comment notre exposition varie grâce à l’algorithme de construction malgré une méthode de sélection inchangée. </p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:spacer {"height":48} --> <div style="height:48px" aria-hidden="true" class="wp-block-spacer"></div> <!-- /wp:spacer --> <!-- wp:more --> <!--more--> <!-- /wp:more --> <!-- wp:file {"id":6530,"href":"https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/10/Lettre-de-la-gestion-Durandal-19-09.pdf"} --> <div class="wp-block-file"></div> <!-- /wp:file -->

<!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">Une entreprise obtient de l’argent de ses actionnaires et ses créanciers (le passif de son bilan). </p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">Elle investit cet argent (l’actif de son bilan) dans l’espoir d’obtenir, chaque année, des profits qui viennent rémunérer cet argent investi.</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">L’argent investi est appelé le capital employé (CE du ROCE). Les profits obtenus, rapporté à ce capital employé, donnent le ROCE, c’est-à-dire la rémunération de l’argent investi par l’entreprise. </p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">Le capital employé (CE) d’une entreprise est la somme de&nbsp;: </p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:list --> <ul><li>L’argent immobilisé dans ses actifs de long terme qui peuvent être «&nbsp;tangibles&nbsp;» (usines, immeubles, matériel informatique) ou «&nbsp;intangibles&nbsp;» (licences, marques, relations clients)</li><li>L’argent immobilisé dans ses actifs de court terme qui sont ses stocks, ses créances clients diminué des dettes fournisseurs et autres dettes court terme. </li></ul> <!-- /wp:list --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">Pour croître, une entreprise a besoin d’investir plus. Ce qui signifie que chaque année elle va devoir conserver une partie de ses profits pour réinvestir cet argent dans des nouvelles usines, plus de stocks etc… Cet argent réinvesti n’est donc pas «&nbsp;disponible&nbsp;» pour l’actionnaire. Ce qu’il reste de disponible est la partie des résultats une fois avoir dépensé la partie qui est nécessaire pour la croissance. </p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">Plus une entreprise a une rentabilité élevée de ses investissements (ROCE) moins elle a besoin d’argent pour obtenir plus de profits.</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">Par exemple, si une entreprise a un profit de 100 euros et qu’elle souhaite croître de 5%, il faut qu’elle génère 5 euros de plus de résultat l’année prochaine.</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">Si l’entreprise A a une rentabilité de 50%, il lui suffit d’investir 10 euros sur les 100 pour obtenir 5 euros en plus. Il reste donc 90 euros de disponibles soit pour l’actionnaire soit pour des acquisitions qui augmenteront encore plus ses profits.</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">Si l’entreprise B a une rentabilité de 10%, elle doit investir 50 euros sur les 100 pour obtenir 5 euros de profits en plus. Il ne lui reste donc que 50 euros pour ses actionnaires ou des acquisitions.</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:image {"id":3617} --> <figure class="wp-block-image"><img src="https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/07/LE-ROCE-est-la-clé-v2-1.jpg" alt="" class="wp-image-3617"/></figure> <!-- /wp:image --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">L’entreprise A a donc beaucoup plus de valeur que l’entreprise B car pour la même croissance de 5%, l’entreprise A peut reverser en plus 90 euros chaque année à ses actionnaires alors que l’entreprise B seulement 50 euros. </p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify"><strong>Elles ont la même croissance donc les gens pensent qu’elles doivent avoir la même valorisation. Mais on voit bien que à valorisation égale, on prendra toujours l’entreprise A car on a 90 euros en plus chaque année contre seulement 50 euros pour la B&nbsp;! Donc l’entreprise A a clairement beaucoup plus de valeur</strong>.</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">D’une industrie à l’autre, la rentabilité de l’argent investi par les entreprises du secteur, donc le ROCE, est très différent. Certains métiers affichent des ROCE de 50% sur leurs investissements, d’autres de 5%, d’autres encore sont négatifs quand l’industrie fait des pertes. Cette rentabilité dépend de l’intensité concurrentielle, des barrières à l’entrée, de la sensibilité prix des clients, de la valeur des marques, des licences, de la technologie des produits etc… certains métiers ont plus de chances que d’autres, ils ne sont pas tous égaux. Il est possible mais rare de voir un mauvais métier historiquement devenir un bon métier. De même ce qui fait un bon métier historiquement peut changer mais aussi perdurer, c’est le cas de plusieurs industries. </p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph --> <p>Chez BDL Capital Management, nous nous concentrons sur les métiers qui ont plus de chance et ont fait leur preuve depuis longtemps, en essayant de comprendre les raisons de ce succès et si ces raisons devraient perdurer dans l’avenir&nbsp;!</p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:paragraph {"align":"left"} --> <p class="has-text-align-left"><strong>Le danger de payer trop cher : retour vers le futur ?</strong><br> « Les gens connaissent le prix de tout et la valeur de rien », Oscar Wilde.</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph --> <p>Chers co-investisseurs,</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p class="has-text-align-justify"> Payer trop cher une entreprise ou tout autre actif engendre toujours des déceptions. Elles ont deux origines possibles : soit la qualité de l’entreprise achetée n’est pas à la hauteur des attentes, soit l’investisseur ne gagne pas d’argent car même si l’entreprise a tenu ses promesses, le prix auquel il peut la revendre a baissé entre temps. <br> Dans une lettre précédente, nous avions montré un exemple : L’Oréal, une des plus belles entreprises européennes, avait doublé ses bénéfices entre 2000 et 2010, mais le cours de bourse n’avait pas bougé car le multiple de valorisation avait été divisé par 2 sur la période (cf lettre de la gestion de mars 2019).<br> En 2019, l’enthousiasme du marché pour les valeurs prédictibles et en croissance a atteint progressivement des niveaux extrêmes. ...</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:spacer {"height":48} --> <div style="height:48px" aria-hidden="true" class="wp-block-spacer"></div> <!-- /wp:spacer --> <!-- wp:more --> <!--more--> <!-- /wp:more --> <!-- wp:file {"id":3288,"href":"https://www.bdlcm.com/wp-content/uploads/2019/07/Lettre-de-la-gestion-19-07.pdf"} --> <div class="wp-block-file"></div> <!-- /wp:file --> <!-- wp:paragraph --> <p></p> <!-- /wp:paragraph -->

<!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">L’entreprise a un avantage que toutes les autres classes d’actifs comme l’immobilier, les obligations, les devises, les matières premières n’ont pas. C’est ce qui fait sa valeur et lui confère sa supériorité sur le long terme.</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph --> <p><strong>Quel est cet avantage unique&nbsp;?</strong></p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">Investir dans une entreprise c’est devenir actionnaire et donc propriétaire de tout ou partie de l’entreprise. Ce titre de propriété donne droit à une quote-part des actifs et des bénéfices de l’entreprise. Avec une partie des bénéfices qu’elle génère, l’entreprise rémunère ses actionnaires en leur payant chaque année un dividende. Avec l’autre partie, elle investit pour augmenter ses futurs profits et donc les dividendes futurs des actionnaires.</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">Ainsi, pour l’investisseur, l’entreprise est un «&nbsp;engin&nbsp;motorisé » qui offre un rendement et&nbsp;<em>une augmentation&nbsp;</em>de ce rendement sur la durée sans que l’investisseur ait besoin de rajouter à sa mise initiale. Ce mécanisme intrinsèque au fonctionnement d’une entreprise est unique et n’existe pas sur les autres classes d’actifs.</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">Une obligation verse un coupon prédéterminé et identique chaque année. Par exemple, investir aujourd’hui son épargne sur une obligation à 30 ans de l’Etat français, c’est avoir l’assurance de ne recevoir jamais plus pendant 30 ans que 1.2% chaque année. A priori on ne recevra pas moins non plus, sauf si l’Etat n’est plus en mesure de rembourser sa dette. Mais la seule chose certaine est qu’on ne recevra pas plus.</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">Les matières premières n’offrent pas de rémunération annuelle, au contraire elles comportent même des coûts de stockage pour leur propriétaire.</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">L’immobilier offre une rémunération annuelle qui est celle des loyers perçus. Mais ces loyers n’ont pas de moteur intrinsèque. Si l’immeuble acheté comporte 10 appartements et qu’ils sont tous occupés, l’immeuble ne s’agrandit pas tout seul pour ensuite avoir 11 appartements, puis 12, puis 13 etc… et ainsi assurer une augmentation des loyers pour le propriétaire. Si le propriétaire souhaite plus de loyers, il doit «&nbsp;remettre au pot&nbsp;» et acheter un autre immeuble pour avoir d’autres appartements et plus de loyers à recevoir.</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">L’entreprise elle verse un rendement chaque année et, en même temps, construit de nouvelles usines pour produire plus, donc vendre plus, faire plus de bénéfices et verser plus de dividendes. Les bénéfices versés en dividendes sont l’équivalent des loyers perçus. Les marchandises vendues sont les «&nbsp;appartements&nbsp;» de l’immeuble. Chaque année, la bonne entreprise augmente le nombre d’appartements, donc augmente le nombre et le montant des loyers qu’elle peut verser à ses propriétaires, sans que ces derniers aient eu besoin de remettre «&nbsp;au pot&nbsp;».</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph {"align":"justify"} --> <p style="text-align:justify">L’astuce est que toutes les entreprises ne se valent pas. Certaines parviennent à assurer cet avantage unique à leurs propriétaires, d’autres non. Il faut donc choisir les «&nbsp;bonnes&nbsp;» entreprises. Comment les identifier&nbsp;? réponse dans un prochain article</p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph --> <p></p> <!-- /wp:paragraph --> <!-- wp:paragraph --> <p></p> <!-- /wp:paragraph -->