Volatilité

La volatilité d’un titre ou d’un fonds est un indicateur de la dispersion de ses rendements par rapport à une moyenne sur une période de temps donnée. Elle est mesurée à l’aide d’un indicateur statistique : l’écart-type.

La volatilité d’un actif sera d’autant plus forte que les cours des marchés sont instables. La volatilité permet donc de mesurer le risque : plus la volatilité d’un produit est grande, plus fort est le risque associé à ce produit. C’est normal : si le prix d’un produit varie beaucoup, on n’est pas sûr de pouvoir le revendre avec profit ou même sans perte.

Selon la catégorie d’actifs, et la période de référence, la volatilité est plus ou moins forte.

Les actions constituent un titre financier volatile pouvant être sujet à des mouvements de prix significatifs. A court terme, elles connaissent ainsi une plus grande volatilité que d’autres actifs. mais si on prend une période de référence plus longue, de plusieurs années, la volatilité des actions diminue et peut même être inférieure à celle d’autres actifs.

D’une manière générale, les obligations sont moins exposées à la volatilité des marchés que les actions. C’est le cas par exemple des obligations d’État de courte durée ou des bons du Trésor. Cela est valable dans une moindre mesure pour les obligations de plus longue durée (10, 20 voire 30 ans). Même si on connaît à l’avance leur valeur de remboursement, ces titres restent sensibles à la fluctuation des taux d’intérêt.